1990
lundi 1er janvier
Offensive moudjahidine sur Jalalabad.
jeudi 11 janvier
Compromis de la résistance pour faire élire un gouvernement en exil par une assemblée élue de 3 000 représentants. Deux cents seize districts.
mardi 6 mars
Echec d’une tentative de coup d’Etat du général et ministre de la Défense Shahnawaz Tanai (du Khalq) : il fait bombarder le palais présidentiel avant que les fidèles du régime, conduits par le général Ghulam Faruq Yaqubi, ne reprennent l’avantage dans de sanglants combats de rue qui font de 100 à 300 morts. Shahnawaz Tanai se réfugie au Pakistan.
mardi 27 mars
Tir de roquettes sur Kaboul : vingt-sept morts.
vendredi 6 avril
3 000 combattants et 7 000 résistants qui devaient se rendre officiellement au gouvernement ont ouvert le feu sur les officiels : douze morts (dont deux généraux).
vendredi 4 mai
Levée de l’état d'urgence.
lundi 28 mai
Le président Najibullah se prononce pour le multipartisme et pour des élections libres.
en juin
Le Parti démocratique populaire afghan (PDPA) prend le nouveau nom de Parti de la Patrie.
1991
vendredi 1er février
Un séisme de magnitude 6,8 a frappé l’Afghanistan et le Pakistan : entre 1 200 et 1 500 morts.
dimanche 31 mars
Deux ans après le retrait des troupes soviétiques, Khost est la première grande afghane à tomber aux mains des moudjahidines.
samedi 20 avril
L’armée gouvernementale a tiré des missiles Scud sur Asadabad, une ville proche de la frontière pakistanaise et contrôlée par les résistants : environ 400 morts.
vendredi 21 juin
Annonce du retour, après cinq ans d'exil en URSS, de l'ex-président Babrak Kermal et du limogeage de son frère de son poste de vice-Premier ministre.
mardi 30 juillet
Réunis à Islamabad, les représentants des divers mouvements de la résistance afghane et des gouvernements iraniens et pakistanais ont accepté le plan de paix de l’ONU comme base de règlement du conflit afghan.
vendredi 16 août
Des avions gouvernementaux ont bombardé à plusieurs reprises des régions contrôlées proche de la frontière soviétique contrôlées par les Moudjahidines.
vendredi 13 septembre
A Moscou, le ministre soviétique des Affaires étrangères Boris Pakine et le secrétaire d’Etat américain James Baker ont signé un accord sur la fin de leur aide militaire aux deux camps en guerre en Afghanistan. L’URSS ne fournira plus d’arme au gouvernement et les Etats-Unis feront de même vis-à-vis de la résistance à partir du 1er janvier 1992.
mercredi 18 septembre
Afin d’ « assurer l'unité nationale », le gouvernement de Kaboul a annoncé que l’ancien roi Zaher Shah retrouvait sa citoyenneté afghane. L’ex-souverain avait été privé de ses droits et s'était exilé à la suite de la mise en place du régime procommuniste en 1978.
vendredi 15 novembre
Les autorités soviétiques et russes ont accepté de faire d’importantes concessions à l’issue d’une rencontre à Moscou avec des représentants des factions modérées de la résistance afghane.
dimanche 15 décembre
Fin de l'aide russe à Kaboul.
dans l’année
Combats sporadiques.
1992
mercredi 1er janvier
Les Etats-Unis et la Russie mettent fin officiellement à leurs livraisons d'armes aux différentes parties en lutte en Afghanistan.
lundi 27 janvier
Proposition de l'ONU sur la constitution d'un gouvernement intérimaire.
samedi 29 février
Un tir de roquettes contre le marché des changes de Kaboul fait 30 morts et 70 blessés.
mercredi 18 mars
Le président Najibullah a annoncé qu'il était prêt à quitter le pouvoir si un gouvernement intérimaire est constitué, conformément à la proposition onusienne de janvier.
jeudi 19 mars
Les moudjahidines ont pris le contrôle de Mazar-e charif, la plus grande ville du nord du pays.
jeudi 16 avril
Grâce au soutien d’anciens alliés ouzbeks du régime pro-soviétique, une coalition de moudjahidines tadjiks dirigés par Ahmed Shah Massoud (« le lion du Panshir ») renverse le président Najibullah qui tente de fuir Kaboul. Le général Ghulam Faruq Yaqubi (54 ans), ministre de la Sécurité d’Etat, est assassiné (ou se suicide).
samedi 18 avril
Le général Abdoul Rahim Hatif, ancien vice-président de Najibullah, devient président intérimaire dans Kaboul assiégé.
dimanche 19 avril
Après avoir tenté de s’enfuir de Kaboul, le président Najibullah a donné sa démission. En deux jours, le pouvoir communiste a perdu les principales agglomérations du pays. Les dirigeants de la résistance se sont entendus sur la formation d’un Conseil en vue d’un transfert pacifique du pouvoir.
vendredi 24 avril
Les différentes factions de la résistance afghane concluent à Peshawar (Pakistan) un accord sur le partage du pouvoir. Mais des combats éclatent aussitôt à Kaboul opposant les partisans du commandant Massoud et ceux du chef fondamentalistes Hekmatyar.
mardi 28 avril
Chassant du pouvoir le général Abdoul Rahim Hatif, le leader islamiste modéré Sibghatullah Mojaddedi (63 ans) devient président du gouvernement intérimaire islamique. Il décrète immédiatement une amnistie générale.
vendredi 1er mai
Les hommes de Massoud prennent le dessus sur les partisans d’Hekmatyar à Kaboul.
dimanche 3 mai
L’ancien président de la Cour suprême Abdul Karim Shardan est torturé et assassiné.
lundi 4 mai
Refusant d’être dirigés par le commandant Massoud, les fondamentalistes tirent des roquettes sur Kaboul.
en mai
Suspension de la Constitution de 1987.
mardi 2 juin
A Kaboul, un commando de l'Ittehad mène une attaque contre le ministre de la Justice Jalaluddin Haqqani. Trois des gardes du corps du ministre sont blessés.
vendredi 12 juin
Burhanuddin Rabbani est nommé président de la république.
dimanche 28 juin
Sibghatullah Mojaddedi n’est plus président par intérim.
samedi 4 juillet
Plus de cent morts à Kaboul lors de la reprise des combats entre factions armées. La résidence du président Rabbani échappe de peu aux tirs de roquettes. Les partisans d'Hekmatyar se sont affrontés aux miliciens ouzbeks du général Dostom.
lundi 6 juillet
Un proche du chef de guerre Hekmatyar, Abdul Sabbor Farid Kuhestani (représentant de la province de Kâpissâ), devient Premier ministre.
lundi 10 août
Plusieurs centaines de personnes ont été tuées à Kaboul lors des bombardements effectués sur la capitale par les forces fondamentalistes de Gulbuddin Hekmatyar. Celui-ci continue de réclamer le départ de la capitale des milices ouzbeks, anciens soutiens du régime communiste et ralliées au nouveau pouvoir.
vendredi 14 août
Des milliers de personnes tentent de fuir Kaboul, bombardée par les forces du Hezb-i-Islami de Gulbuddin Hekmatyar.
dimanche 16 août
La démission du Premier ministre Abdoul Sabour Farid, représentant du Hezb-i-Islami de Hekmatyar, consomme la rupture entre moudjahidines.
samedi 29 août
Un cessez-le-feu a interrompu les combats autour de Kaboul entre les forces gouvernementales et les militants du Hezb-i Islami de Hekmatyar. Depuis le 10 août, ces affrontements entre les différentes factions des moudjahidin ont fait plus de 1 800 morts.
lundi 31 août
L'aéroport de Kaboul a été rouvert aux vols civils.
du mardi 1er au mercredi 2 septembre
Des villages entiers des vallées de la Chotoul, de Salang et de Ghorband, au nord de Kaboul, ont été balayés par des torrents de boue.
mercredi 9 décembre
Les affrontements violents reprennent à Kaboul, entre les milices ouzbèkes du général Rashid Dostom et les Tadjiks du ministre afghan de la Défense, Ahmed Shah Massoud.
1993
vendredi 1er janvier
Rabbani est élu chef de l'Etat.
dimanche 14 février
Après 25 jours de combats à Kaboul, les différentes factions ont accepté un cessez-le-feu pour permettre au médiateur pakistanais, le général Hamid Gul, de mener sa mission. On estime à plus de 5 000 le nombre des victimes depuis le début des affrontements, en avril 1992, entre forces gouvernementales dirigées par le parti Jamiat et combattants du Hezb-I-Islami.
dimanche 7 mars
Un accord de paix, signé à Islamabad (Pakistan, sous l'égide de ce pays, de l'Arabie Saoudite et de l'Iran) par les dix factions rivales, proroge le mandat du président Rabbani jusqu’au milieu de l’année 1995. Il nomme son adversaire fondamentaliste Gulbuddin Hekmatyar, chef du Hezb-i-Islami, Premier ministre d'un gouvernement de coalition... qui ne s'installera jamais à Kaboul. Hekmatyar a obtenu ce poste contre son ennemi juré Ahmed Chah Massoud.
mercredi 12 mai
Les combats ont repris à Kaboul, réduisant à néant le cessez-le-feu signé le 7 mars. Fort de sa nouvelle alliance avec les forces ouzbeks du général Dostom, le ministre de la Défense, Ahmed Shah Massoud, a lancé l'offensive contre les forces fondamentalistes du Hezb, dirigées par Hekmatyar.
jeudi 17 juin
Gulbuddin Hekmatyar devient Premier ministre. L’Afghanistan n’avait plus de chef du gouvernement depuis 1992.
mardi 13 juillet
Un grave incident a opposé au Tadjikistan des gardes-frontières russes à des moudjahidines afghans, alliés aux rebelles tadjiks de l'opposition islamo-démocrate. Les Russes ont perdu 25 hommes. Tandis que les forces raids multiplient les raids aériens contre les rebelles, l'opinion à Moscou commence à craindre un nouveau « bourbier afghan » et prend ses distances avec le régime procommuniste du président tadjik Ali Rakhmonov.
1994
samedi 1er janvier
Reprise de la guerre civile suite à un retournement d'alliance : le général ouzbek Rachid Dostom (« seigneur de la Guerre »), chef des anciens miliciens procommunistes, s'allie aux forces du Premier ministre fondamentaliste Hekmatyar pour menacer le régime du président modéré Rabbani et du ministre de la Défense, le commandant Massoud. Les combats reprennent à Kaboul.
dimanche 26 juin
Les troupes du président Rabbani, aidées de certaines forces de Massoud et des chiites du parti Harakat, ont chassé du centre de Kaboul les partisans du Premier ministre Hekmatyar, alliés à l'ancien chef des milices communistes, le général ouzbek Dostom.
mardi 28 juin
Gulbuddin Hekmatyar n’est plus Premier ministre.
jeudi 28 juillet
Enlèvement du journaliste afghan Mirwais Jalil (collaborateur de la BBC) par des hommes masqués, après avoir eu un entretien avec Hekmatyar dans son fief de Charasyab, au sud de la capitale.
samedi 30 juillet
Le journaliste Mirwais Jalil est retrouvé criblé de balles près de Kaboul.
en septembre
Emergence d'une nouvelle force politico-militaire, les talibans (« étudiants en religion » des écoles religieuse sunnites orthodoxes de la région de Quetta, entraînés et armés par le Pakistan).
mercredi 28 décembre
Le mandat du président Rabbani est arrivé à échéance : un organisme d'une trentaine de membres comprenant des « personnalités neutres » et des représentants des moudjahidines, devra lui succéder.
lundi 1er janvier
Offensive moudjahidine sur Jalalabad.
jeudi 11 janvier
Compromis de la résistance pour faire élire un gouvernement en exil par une assemblée élue de 3 000 représentants. Deux cents seize districts.
mardi 6 mars
Echec d’une tentative de coup d’Etat du général et ministre de la Défense Shahnawaz Tanai (du Khalq) : il fait bombarder le palais présidentiel avant que les fidèles du régime, conduits par le général Ghulam Faruq Yaqubi, ne reprennent l’avantage dans de sanglants combats de rue qui font de 100 à 300 morts. Shahnawaz Tanai se réfugie au Pakistan.
mardi 27 mars
Tir de roquettes sur Kaboul : vingt-sept morts.
vendredi 6 avril
3 000 combattants et 7 000 résistants qui devaient se rendre officiellement au gouvernement ont ouvert le feu sur les officiels : douze morts (dont deux généraux).
vendredi 4 mai
Levée de l’état d'urgence.
lundi 28 mai
Le président Najibullah se prononce pour le multipartisme et pour des élections libres.
en juin
Le Parti démocratique populaire afghan (PDPA) prend le nouveau nom de Parti de la Patrie.
1991
vendredi 1er février
Un séisme de magnitude 6,8 a frappé l’Afghanistan et le Pakistan : entre 1 200 et 1 500 morts.
dimanche 31 mars
Deux ans après le retrait des troupes soviétiques, Khost est la première grande afghane à tomber aux mains des moudjahidines.
samedi 20 avril
L’armée gouvernementale a tiré des missiles Scud sur Asadabad, une ville proche de la frontière pakistanaise et contrôlée par les résistants : environ 400 morts.
vendredi 21 juin
Annonce du retour, après cinq ans d'exil en URSS, de l'ex-président Babrak Kermal et du limogeage de son frère de son poste de vice-Premier ministre.
mardi 30 juillet
Réunis à Islamabad, les représentants des divers mouvements de la résistance afghane et des gouvernements iraniens et pakistanais ont accepté le plan de paix de l’ONU comme base de règlement du conflit afghan.
vendredi 16 août
Des avions gouvernementaux ont bombardé à plusieurs reprises des régions contrôlées proche de la frontière soviétique contrôlées par les Moudjahidines.
vendredi 13 septembre
A Moscou, le ministre soviétique des Affaires étrangères Boris Pakine et le secrétaire d’Etat américain James Baker ont signé un accord sur la fin de leur aide militaire aux deux camps en guerre en Afghanistan. L’URSS ne fournira plus d’arme au gouvernement et les Etats-Unis feront de même vis-à-vis de la résistance à partir du 1er janvier 1992.
mercredi 18 septembre
Afin d’ « assurer l'unité nationale », le gouvernement de Kaboul a annoncé que l’ancien roi Zaher Shah retrouvait sa citoyenneté afghane. L’ex-souverain avait été privé de ses droits et s'était exilé à la suite de la mise en place du régime procommuniste en 1978.
vendredi 15 novembre
Les autorités soviétiques et russes ont accepté de faire d’importantes concessions à l’issue d’une rencontre à Moscou avec des représentants des factions modérées de la résistance afghane.
dimanche 15 décembre
Fin de l'aide russe à Kaboul.
dans l’année
Combats sporadiques.
1992
mercredi 1er janvier
Les Etats-Unis et la Russie mettent fin officiellement à leurs livraisons d'armes aux différentes parties en lutte en Afghanistan.
lundi 27 janvier
Proposition de l'ONU sur la constitution d'un gouvernement intérimaire.
samedi 29 février
Un tir de roquettes contre le marché des changes de Kaboul fait 30 morts et 70 blessés.
mercredi 18 mars
Le président Najibullah a annoncé qu'il était prêt à quitter le pouvoir si un gouvernement intérimaire est constitué, conformément à la proposition onusienne de janvier.
jeudi 19 mars
Les moudjahidines ont pris le contrôle de Mazar-e charif, la plus grande ville du nord du pays.
jeudi 16 avril
Grâce au soutien d’anciens alliés ouzbeks du régime pro-soviétique, une coalition de moudjahidines tadjiks dirigés par Ahmed Shah Massoud (« le lion du Panshir ») renverse le président Najibullah qui tente de fuir Kaboul. Le général Ghulam Faruq Yaqubi (54 ans), ministre de la Sécurité d’Etat, est assassiné (ou se suicide).
samedi 18 avril
Le général Abdoul Rahim Hatif, ancien vice-président de Najibullah, devient président intérimaire dans Kaboul assiégé.
dimanche 19 avril
Après avoir tenté de s’enfuir de Kaboul, le président Najibullah a donné sa démission. En deux jours, le pouvoir communiste a perdu les principales agglomérations du pays. Les dirigeants de la résistance se sont entendus sur la formation d’un Conseil en vue d’un transfert pacifique du pouvoir.
vendredi 24 avril
Les différentes factions de la résistance afghane concluent à Peshawar (Pakistan) un accord sur le partage du pouvoir. Mais des combats éclatent aussitôt à Kaboul opposant les partisans du commandant Massoud et ceux du chef fondamentalistes Hekmatyar.
mardi 28 avril
Chassant du pouvoir le général Abdoul Rahim Hatif, le leader islamiste modéré Sibghatullah Mojaddedi (63 ans) devient président du gouvernement intérimaire islamique. Il décrète immédiatement une amnistie générale.
vendredi 1er mai
Les hommes de Massoud prennent le dessus sur les partisans d’Hekmatyar à Kaboul.
dimanche 3 mai
L’ancien président de la Cour suprême Abdul Karim Shardan est torturé et assassiné.
lundi 4 mai
Refusant d’être dirigés par le commandant Massoud, les fondamentalistes tirent des roquettes sur Kaboul.
en mai
Suspension de la Constitution de 1987.
mardi 2 juin
A Kaboul, un commando de l'Ittehad mène une attaque contre le ministre de la Justice Jalaluddin Haqqani. Trois des gardes du corps du ministre sont blessés.
vendredi 12 juin
Burhanuddin Rabbani est nommé président de la république.
dimanche 28 juin
Sibghatullah Mojaddedi n’est plus président par intérim.
samedi 4 juillet
Plus de cent morts à Kaboul lors de la reprise des combats entre factions armées. La résidence du président Rabbani échappe de peu aux tirs de roquettes. Les partisans d'Hekmatyar se sont affrontés aux miliciens ouzbeks du général Dostom.
lundi 6 juillet
Un proche du chef de guerre Hekmatyar, Abdul Sabbor Farid Kuhestani (représentant de la province de Kâpissâ), devient Premier ministre.
lundi 10 août
Plusieurs centaines de personnes ont été tuées à Kaboul lors des bombardements effectués sur la capitale par les forces fondamentalistes de Gulbuddin Hekmatyar. Celui-ci continue de réclamer le départ de la capitale des milices ouzbeks, anciens soutiens du régime communiste et ralliées au nouveau pouvoir.
vendredi 14 août
Des milliers de personnes tentent de fuir Kaboul, bombardée par les forces du Hezb-i-Islami de Gulbuddin Hekmatyar.
dimanche 16 août
La démission du Premier ministre Abdoul Sabour Farid, représentant du Hezb-i-Islami de Hekmatyar, consomme la rupture entre moudjahidines.
samedi 29 août
Un cessez-le-feu a interrompu les combats autour de Kaboul entre les forces gouvernementales et les militants du Hezb-i Islami de Hekmatyar. Depuis le 10 août, ces affrontements entre les différentes factions des moudjahidin ont fait plus de 1 800 morts.
lundi 31 août
L'aéroport de Kaboul a été rouvert aux vols civils.
du mardi 1er au mercredi 2 septembre
Des villages entiers des vallées de la Chotoul, de Salang et de Ghorband, au nord de Kaboul, ont été balayés par des torrents de boue.
mercredi 9 décembre
Les affrontements violents reprennent à Kaboul, entre les milices ouzbèkes du général Rashid Dostom et les Tadjiks du ministre afghan de la Défense, Ahmed Shah Massoud.
1993
vendredi 1er janvier
Rabbani est élu chef de l'Etat.
dimanche 14 février
Après 25 jours de combats à Kaboul, les différentes factions ont accepté un cessez-le-feu pour permettre au médiateur pakistanais, le général Hamid Gul, de mener sa mission. On estime à plus de 5 000 le nombre des victimes depuis le début des affrontements, en avril 1992, entre forces gouvernementales dirigées par le parti Jamiat et combattants du Hezb-I-Islami.
dimanche 7 mars
Un accord de paix, signé à Islamabad (Pakistan, sous l'égide de ce pays, de l'Arabie Saoudite et de l'Iran) par les dix factions rivales, proroge le mandat du président Rabbani jusqu’au milieu de l’année 1995. Il nomme son adversaire fondamentaliste Gulbuddin Hekmatyar, chef du Hezb-i-Islami, Premier ministre d'un gouvernement de coalition... qui ne s'installera jamais à Kaboul. Hekmatyar a obtenu ce poste contre son ennemi juré Ahmed Chah Massoud.
mercredi 12 mai
Les combats ont repris à Kaboul, réduisant à néant le cessez-le-feu signé le 7 mars. Fort de sa nouvelle alliance avec les forces ouzbeks du général Dostom, le ministre de la Défense, Ahmed Shah Massoud, a lancé l'offensive contre les forces fondamentalistes du Hezb, dirigées par Hekmatyar.
jeudi 17 juin
Gulbuddin Hekmatyar devient Premier ministre. L’Afghanistan n’avait plus de chef du gouvernement depuis 1992.
mardi 13 juillet
Un grave incident a opposé au Tadjikistan des gardes-frontières russes à des moudjahidines afghans, alliés aux rebelles tadjiks de l'opposition islamo-démocrate. Les Russes ont perdu 25 hommes. Tandis que les forces raids multiplient les raids aériens contre les rebelles, l'opinion à Moscou commence à craindre un nouveau « bourbier afghan » et prend ses distances avec le régime procommuniste du président tadjik Ali Rakhmonov.
1994
samedi 1er janvier
Reprise de la guerre civile suite à un retournement d'alliance : le général ouzbek Rachid Dostom (« seigneur de la Guerre »), chef des anciens miliciens procommunistes, s'allie aux forces du Premier ministre fondamentaliste Hekmatyar pour menacer le régime du président modéré Rabbani et du ministre de la Défense, le commandant Massoud. Les combats reprennent à Kaboul.
dimanche 26 juin
Les troupes du président Rabbani, aidées de certaines forces de Massoud et des chiites du parti Harakat, ont chassé du centre de Kaboul les partisans du Premier ministre Hekmatyar, alliés à l'ancien chef des milices communistes, le général ouzbek Dostom.
mardi 28 juin
Gulbuddin Hekmatyar n’est plus Premier ministre.
jeudi 28 juillet
Enlèvement du journaliste afghan Mirwais Jalil (collaborateur de la BBC) par des hommes masqués, après avoir eu un entretien avec Hekmatyar dans son fief de Charasyab, au sud de la capitale.
samedi 30 juillet
Le journaliste Mirwais Jalil est retrouvé criblé de balles près de Kaboul.
en septembre
Emergence d'une nouvelle force politico-militaire, les talibans (« étudiants en religion » des écoles religieuse sunnites orthodoxes de la région de Quetta, entraînés et armés par le Pakistan).
mercredi 28 décembre
Le mandat du président Rabbani est arrivé à échéance : un organisme d'une trentaine de membres comprenant des « personnalités neutres » et des représentants des moudjahidines, devra lui succéder.