lundi 5 janvier
L’Iran lance une contre-offensive pour la première fois depuis que l’Irak a envahi son territoire en septembre 1980 : l’opération « Nasr ». Trois brigades blindées iraniennes (environ 300 blindés) attaquent les forces irakiennes dans la région de Susangerd-Dezfoul, au nord-ouest d’Ahwaz.
vendredi 9 janvier
Défaite iranienne dans la bataille de Nasr. Ayant fait croire à une retraite, les Irakiens ont réussi à faire tomber dans une embuscade les blindés iraniens, affaiblis par le terrain boueux et les problèmes de ravitaillement (pannes de carburant et de munitions). En quatre jours, les Iraniens ont perdu entre 88 (sources iraniennes) et 100 à 200 chars (sources irakiennes) et de nombreux hommes. Côté irakien, entre 50 et 100 chars ont été détruits pour des pertes humaines légères. Les blindés iraniens restants battent en retraite vers Abadan. Malgré ce succès, les Irakiens ne profitent pas de l’occasion pour lancer une contre-attaque.
samedi 31 janvier
Les six premiers Mirage F1 commandés par Bagdad à la France ont été remis à des pilotes irakiens sur l’aéroport chypriote de Larnaca. L’Iran proteste vigoureusement contre cet achat de 60 appareils.
en janvier
Première contre-offensive iranienne.
dimanche 1er février
Le Quay d’Orsay vient de confirmer la livraison à l’Irak, « en application de contrats conclus en 1977 », de 60 Mirage F1. De plus, la coopération entre Paris et Bagdad est appelée à se développer puisque, outre une assistance en matière de développement nucléaire, la France livrera à l’Irak 100 chars AMX-30, 50 véhicules de combat d’infanterie mécanisée AMX-10 et aussi 60 hélicoptères.
vendredi 27 février
A midi, le comptable de l’ambassade d’Irak au Liban, Mohamed Khodeir, et son adjoint ont été assassinés à bout portant à l’issue d’une course-poursuite dans le quartier de Raouche, à Beyrouth-Ouest.
jeudi 19 mars
Opération « Nasr » : l’armée iranienne lance une grande offensive (100 000 soldats, dont 30 000 pasdarans) nocturne contre les positions irakiennes (entre 65 000 et 80 000 hommes) dans la région de Dezfoul, dans le Khouzistan. Les pertes irakiennes seront de 10 000 tués, 25 000 blessés, 15 000 prisonniers et 700 véhicules blindés détruits.
samedi 4 avril
Opération « H-3 » : attaque surprise de l’aviation iranienne contre la base d’Al-Walid. Des F-4 Phantom ayant décollé de Tabriz ont réussi à atteindre l’extrême ouest de l’Irak sans se faire détecter en longeant à basse altitude les frontières irako-turques et irako-syriennes et en se faisant ravitailler en vol par des Boeing 707. Après avoir neutralisé la piste de la base, les avions iraniens ont détruit deux stations radar, plusieurs hangars et de nombreux appareils irakiens (3 An-12, 1 Tu-16, 9 Su-17, 4 Mig-21, 18 Mig-23, 5 Mirage F1 et 4 hélicoptères). Tous les Phantom iraniens ont pu regagner leur base. Bagdad accuse Damas d’avoir prêté main-forte à Téhéran.
lundi 25 mai
Sur pression des Etats-Unis et en réaction à la guerre opposant l’Iran à l’Irak, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar créent à Riyad le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui établit une coopération économique, politique et militaire.
dimanche 7 juin
« Opération Opéra » (dite aussi « Babylone ») : partis de la base d’Etzion (Taba), huit chasseurs-bombardiers israéliens F-16A, escortés par six F-15C, ont survolé à basse altitude la frontière jordano-saoudienne puis le territoire irakien avant d’attaquer à 17 h 40 la centrale nucléaire irakienne Osirak, de conception française, en cours de construction à Tammouz, à 17 kilomètres au sud-est de Bagdad. 16 bombes Mk 84 d’une tonne ont été larguées sur le site, tuant un technicien français (Damien Chaussepied, 25 ans, travaillant pour Air Liquide et le CEA) et 10 soldats irakiens. L’escorte n’a pas eu à intervenir. Cette centrale, destinée à la recherche scientifique, était pourtant contrôlée par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Begin n’a pas entendu les conseils de modération de Shimon Peres, hostile à cette opération, et l’a justifiée par le danger d’extermination qui menacerait Israël Pour les faucons israéliens, le site allait être utilisé pour produire du plutonium destiné aux armes nucléaires irakiennes. La France proteste vigoureusement.
vendredi 19 juin
A l’unanimité, le Conseil de sécurité a condamné le raid israélien sur la centrale nucléaire irakienne de Tamuz. La résolution 487 demande l’arrêt des hostilités et l’envoi sur place de membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
mardi 15 septembre
Ouverture à New York de la 36e assemblée générale des Nations unies. L’Irakien Ismat T. Kittani succède à l’Ouest-Allemand Rüdiger von Wechmar comme président de l’Assemblée.
mardi 22 septembre
L’armée iranienne déclenche l’opération « Samen-ol-A’emeh » afin de briser le siège d’Abadan, qui dure depuis le novembre 1980.
lundi 28 septembre
Fin de l’opération « Samen-ol-A’emeh » : les Iraniens ont réussi à mettre fin au siège d’Abadan : 2 500 soldats irakiens ont été tués et de nombreux chars détruits. Mais la contre-offensive a également coûté cher aux Iraniens qui ont utilisé pour la première fois la tactique des « vagues humaines » (150 M60 Patton mis hors combat). Combattant à un contre six, les défenseurs iraniens d’Abadan ont réussi à tenir pendant près de onze mois, mais la ville n’est plus qu’un immense champ de ruines.
en septembre
Téhéran lance une série d’offensives pour libérer son territoire : les Iraniens parviennent à reprendre les positions perdues au prix de considérables pertes.
jeudi 15 octobre
Bagdad déclenche une nouvelle attaque contre Abadan : les soldats irakiens progressent de 1,6 kilomètre, parvenant à s’emparer de l’immeuble de la radio-télévision. Plus au nord, un convoi iranien qui venait d’Ahwaz est tombé dans une embuscade : les chars irakiens T-55 et T-62 ont remporté la victoire, forçant les Iraniens à prendre la fuite en abandonnant au moins vingt chars Chieftains et plusieurs autres véhicules blindés.
mardi 15 décembre
Un attentat suicide à la voiture piégée a ravagé l’ambassade d'Irak à Beyrouth. 61 personnes ont été tuées, dont 27 Irakiens (parmi lesquels l’ambassadeur Abdul Razzak Lafta), et 95 autres blessées. Les soupçons se portent sur les services secrets syriens. C’est la première fois que Beyrouth est frappé par ce genre d’attentat déclenché par le conducteur d’un véhicule.
L’Iran lance une contre-offensive pour la première fois depuis que l’Irak a envahi son territoire en septembre 1980 : l’opération « Nasr ». Trois brigades blindées iraniennes (environ 300 blindés) attaquent les forces irakiennes dans la région de Susangerd-Dezfoul, au nord-ouest d’Ahwaz.
vendredi 9 janvier
Défaite iranienne dans la bataille de Nasr. Ayant fait croire à une retraite, les Irakiens ont réussi à faire tomber dans une embuscade les blindés iraniens, affaiblis par le terrain boueux et les problèmes de ravitaillement (pannes de carburant et de munitions). En quatre jours, les Iraniens ont perdu entre 88 (sources iraniennes) et 100 à 200 chars (sources irakiennes) et de nombreux hommes. Côté irakien, entre 50 et 100 chars ont été détruits pour des pertes humaines légères. Les blindés iraniens restants battent en retraite vers Abadan. Malgré ce succès, les Irakiens ne profitent pas de l’occasion pour lancer une contre-attaque.
samedi 31 janvier
Les six premiers Mirage F1 commandés par Bagdad à la France ont été remis à des pilotes irakiens sur l’aéroport chypriote de Larnaca. L’Iran proteste vigoureusement contre cet achat de 60 appareils.
en janvier
Première contre-offensive iranienne.
dimanche 1er février
Le Quay d’Orsay vient de confirmer la livraison à l’Irak, « en application de contrats conclus en 1977 », de 60 Mirage F1. De plus, la coopération entre Paris et Bagdad est appelée à se développer puisque, outre une assistance en matière de développement nucléaire, la France livrera à l’Irak 100 chars AMX-30, 50 véhicules de combat d’infanterie mécanisée AMX-10 et aussi 60 hélicoptères.
vendredi 27 février
A midi, le comptable de l’ambassade d’Irak au Liban, Mohamed Khodeir, et son adjoint ont été assassinés à bout portant à l’issue d’une course-poursuite dans le quartier de Raouche, à Beyrouth-Ouest.
jeudi 19 mars
Opération « Nasr » : l’armée iranienne lance une grande offensive (100 000 soldats, dont 30 000 pasdarans) nocturne contre les positions irakiennes (entre 65 000 et 80 000 hommes) dans la région de Dezfoul, dans le Khouzistan. Les pertes irakiennes seront de 10 000 tués, 25 000 blessés, 15 000 prisonniers et 700 véhicules blindés détruits.
samedi 4 avril
Opération « H-3 » : attaque surprise de l’aviation iranienne contre la base d’Al-Walid. Des F-4 Phantom ayant décollé de Tabriz ont réussi à atteindre l’extrême ouest de l’Irak sans se faire détecter en longeant à basse altitude les frontières irako-turques et irako-syriennes et en se faisant ravitailler en vol par des Boeing 707. Après avoir neutralisé la piste de la base, les avions iraniens ont détruit deux stations radar, plusieurs hangars et de nombreux appareils irakiens (3 An-12, 1 Tu-16, 9 Su-17, 4 Mig-21, 18 Mig-23, 5 Mirage F1 et 4 hélicoptères). Tous les Phantom iraniens ont pu regagner leur base. Bagdad accuse Damas d’avoir prêté main-forte à Téhéran.
lundi 25 mai
Sur pression des Etats-Unis et en réaction à la guerre opposant l’Iran à l’Irak, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar créent à Riyad le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui établit une coopération économique, politique et militaire.
dimanche 7 juin
« Opération Opéra » (dite aussi « Babylone ») : partis de la base d’Etzion (Taba), huit chasseurs-bombardiers israéliens F-16A, escortés par six F-15C, ont survolé à basse altitude la frontière jordano-saoudienne puis le territoire irakien avant d’attaquer à 17 h 40 la centrale nucléaire irakienne Osirak, de conception française, en cours de construction à Tammouz, à 17 kilomètres au sud-est de Bagdad. 16 bombes Mk 84 d’une tonne ont été larguées sur le site, tuant un technicien français (Damien Chaussepied, 25 ans, travaillant pour Air Liquide et le CEA) et 10 soldats irakiens. L’escorte n’a pas eu à intervenir. Cette centrale, destinée à la recherche scientifique, était pourtant contrôlée par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Begin n’a pas entendu les conseils de modération de Shimon Peres, hostile à cette opération, et l’a justifiée par le danger d’extermination qui menacerait Israël Pour les faucons israéliens, le site allait être utilisé pour produire du plutonium destiné aux armes nucléaires irakiennes. La France proteste vigoureusement.
vendredi 19 juin
A l’unanimité, le Conseil de sécurité a condamné le raid israélien sur la centrale nucléaire irakienne de Tamuz. La résolution 487 demande l’arrêt des hostilités et l’envoi sur place de membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
mardi 15 septembre
Ouverture à New York de la 36e assemblée générale des Nations unies. L’Irakien Ismat T. Kittani succède à l’Ouest-Allemand Rüdiger von Wechmar comme président de l’Assemblée.
mardi 22 septembre
L’armée iranienne déclenche l’opération « Samen-ol-A’emeh » afin de briser le siège d’Abadan, qui dure depuis le novembre 1980.
lundi 28 septembre
Fin de l’opération « Samen-ol-A’emeh » : les Iraniens ont réussi à mettre fin au siège d’Abadan : 2 500 soldats irakiens ont été tués et de nombreux chars détruits. Mais la contre-offensive a également coûté cher aux Iraniens qui ont utilisé pour la première fois la tactique des « vagues humaines » (150 M60 Patton mis hors combat). Combattant à un contre six, les défenseurs iraniens d’Abadan ont réussi à tenir pendant près de onze mois, mais la ville n’est plus qu’un immense champ de ruines.
en septembre
Téhéran lance une série d’offensives pour libérer son territoire : les Iraniens parviennent à reprendre les positions perdues au prix de considérables pertes.
jeudi 15 octobre
Bagdad déclenche une nouvelle attaque contre Abadan : les soldats irakiens progressent de 1,6 kilomètre, parvenant à s’emparer de l’immeuble de la radio-télévision. Plus au nord, un convoi iranien qui venait d’Ahwaz est tombé dans une embuscade : les chars irakiens T-55 et T-62 ont remporté la victoire, forçant les Iraniens à prendre la fuite en abandonnant au moins vingt chars Chieftains et plusieurs autres véhicules blindés.
mardi 15 décembre
Un attentat suicide à la voiture piégée a ravagé l’ambassade d'Irak à Beyrouth. 61 personnes ont été tuées, dont 27 Irakiens (parmi lesquels l’ambassadeur Abdul Razzak Lafta), et 95 autres blessées. Les soupçons se portent sur les services secrets syriens. C’est la première fois que Beyrouth est frappé par ce genre d’attentat déclenché par le conducteur d’un véhicule.